L’EID Méditerranée est un service public, opérateur des collectivités territoriales. Ses interventions sont donc gratuites.
L’EID Méditerranée (Entente interdépartementale pour la démoustication) maintient son dispositif au service du public, par le biais d’un numéro d’appel:
« Indigo » : 0 825 399 110 (0,15 € TTC / minute).
Un interlocuteur est disponible aux jours et heures ouvrables (répondeur en dehors de ces périodes), pour recueillir les sollicitations.
À partir de la description du problème, soit une explication et un conseil peuvent être donnés immédiatement au téléphone, soit la situation nécessitera un examen technique et une intervention sur place, qui seront effectués dans un délai maximum de 24 heures.
Un rendez-vous sera proposé au moment de l’appel. Et si un usager téléphone en dehors des heures ouvrables et laisse ses coordonnées sur le répondeur, l’EID le rappellera dans la demi-journée suivante.
« Chez vous, soyez secs avec les moustiques... »
Depuis 5 décennies, la mission de l’EID Méditerranée est de contrôler en permanence les espèces de moustiques piquant l’Homme, issues des zones humides littorales et qui peuvent se disperser sur plusieurs dizaines de kilomètres à l’intérieur des terres (essentiellement Aedes caspius et Aedes detritus). Elle le fait avec efficacité sur une zone de 600 000 hectares, depuis les confins de Marseille jusqu’à la frontière espagnole, bien que depuis une dizaine d’années, l’usage exclusif de bio-insecticide pour la démoustication explique l’apparition de nuisances résiduelles qui, là où elles se produisent, ne passent pas inaperçues.
En zones urbaines, les nuisances potentielles peuvent être générées par une autre espèce (Culex pipiens), qui se développe principalement dans tout point d’eau stagnante. À l’instar de ce nouvel intrus qui, depuis l’an dernier, commence à s’installer dans les communes du Languedoc-Roussillon, après avoir colonisé de vastes territoires, depuis 2004, dans les départements de Provence-Alpes-Côte-d’Azur : c’est le fameux « moustique tigre » Aedes albopictus. Or les situations de prolifération de ces deux espèces urbaines ne manquent pas : sur le domaine public (bouches et réseaux d’égouts, stations d’épuration et de lagunage, etc.) comme sur le domaine privé (vides sanitaires, fosses septiques, bassins et piscines mal entretenus, coupelles de pots de fleurs, jardinières et tout réceptacle pouvant recueillir de l’eau de pluie ou d’arrosage).
Si l’EID Méditerranée prend en charge (prospection et traitement) les cas de figure qu’elle est en mesure de recenser et de cartographier, ce sont les situations intradomiciliaires, aléatoires dans l’espace et dans le temps, qui causent une nuisance de proximité. Aussi, dans la très grande majorité des cas, se protéger préventivement et beaucoup plus réaliste et efficace qu’un traitement. D’où ce conseil à mettre en œuvre soi-même et à faire appliquer partout : « Chez vous, soyez secs avec les moustiques, supprimez les eaux stagnantes ! ».